Loin de prétendre nous initier dans le domaine de la psychologie et des sciences neurologiques, nous souhaitons partager un nouvel éclairage sur le fonctionnement du cerveau et son rôle dans le succès de nos enquêtes quotidiennes. Peut-on réellement parler d'intuition dans nos démarches lorsque nous constatons le succès de nos investigations ? Ou s'agit-il plutôt du résultat d'une analyse minutieuse des éléments communiqués par nos clients, combinée à une préparation rigoureuse et à l'expérience du terrain, permettant ainsi d'anticiper diverses situations ?
Un personnage de fiction incarne parfaitement les qualités du super enquêteur : vous l'aurez deviné, il s'agit de Sherlock Holmes. Doté d'un sens aiguisé du raisonnement, d'une capacité d'observation des moindres détails et d'une anticipation remarquable, il agit comme si son esprit était hyper connecté.
Dans la réalité, nous devons composer avec nos propres aptitudes, notre sensibilité, notre éducation et notre expérience de vie pour prendre des décisions. Cependant, d'autres facteurs influencent également nos choix : les biais cognitifs. Ces mécanismes, sont présents depuis la nuit des temps, et facilitent nos prises de décision tout en limitant la consommation d'énergie, comme un réflexe.
Toutefois, les biais cognitifs peuvent avoir des effets négatifs lorsqu'ils biaisent notre raisonnement. Certains acteurs en ont bien compris le fonctionnement et exploitent ces biais pour influencer nos décisions, notamment notre libre arbitre. Prenons l'exemple des réseaux sociaux : dans les débats polarisés dirigés par des algorithmes programmés, deux camps se dessinent souvent, renforçant nos convictions et nos opinions préexistantes, et nous poussant à privilégier les informations qui nous confortent.
On parle alors du biais d’appartenance.
Le cerveau est une machine puissante qui a toutefois des limites. Avant de faire le lien entre les biais cognitifs et l’enquête privée, il serait intéressant de comprendre ces « raccourcis mentaux », de manière générale.
Les biais sont des mécanismes de pensée systématiques qui influencent notre perception et notre interprétation de la réalité. Que ce soit sur nous-même, sur les autres et le monde en général. Ce sont des « filtres », des raccourcis, que nous sommes amenés à transmettre aux personnes qui nous entourent. Ils résultent d’une combinaison entre nos expériences passées, notre environnement, nos émotions et les limites de notre cerveau à traiter des quantités massives d’informations.
Décrits notamment par les psychologues Daniel Kahneman et Amos Tversky, à partir des années 1970, ces biais sont souvent inconscients et peuvent mener à des erreurs de raisonnement et parfois donner lieu à des conclusions irrationnelles (distorsions cognitives). Ces deux professionnels ont commencé leur recherche, afin de comprendre pourquoi certains investisseurs prenaient des décisions vouées à l’échec.
Selon diverses études, ces biais seraient un moyen pour assurer la survie de l’être humain. Cela permet d’économiser du temps et de l’énergie en développant des raccourcis mentaux, afin de prendre une décision rapidement. Un exemple de biais que l’on peut reprendre, c’est la vision catastrophique. C’est-à-dire imaginer les pires scénarios pour anticiper le risque. Ces scénarios sont les raccourcis qui nous permettent de nous mettre en sécurité. C’est pourquoi le cerveau peut nous transmettre une information totalement illogique et irrationnelle, car il nous dit « dans l’hypothèse que… ».
Pour ne pas les lister ni les détailler un par un, ci-dessous la rosace réalisée par John Manoogian III (designer et ingénieur américain) et Buster Benson (entrepreneur et auteur spécialisé en psychologie cognitive).
Le graphique ci-dessous recense 188 biais cognitifs classés en quatre catégories. Ces dernières sont les différents problèmes auxquels les biais interviennent pour les résoudre :
En somme, présenté comme ça, nous pouvons croire que ces raccourcis sont forcément néfastes. Pourtant ce n’est pas le cas. Ils peuvent être utiles dans certaines situations, nécessitant :
Ces biais sont inévitables. Ainsi, pour certains métiers (dont l’investigation privée), il est nécessaire de les connaître et de les appréhender, afin de prendre des décisions plus rationnelles et éclairées.
L’évolution de notre cerveau pour une meilleure efficacité, repose sur des connexions entre différentes zones cérébrales, nous permettant de réagir vite et de prendre des décisions en un instant, notamment en situation de surveillance, de filature ou dans nos investigations. Mieux les comprendre, c'est apprendre à repérer nos propres failles et à affiner notre méthode pour des enquêtes plus rigoureuses et objectifs.
Maintenant, analysons quelques biais qui ont un impact direct sur notre activité.
Le biais d’optimise : quand l’enthousiasme prend le pas sur l’objectivité
Lorsqu'un prospect prend contact avec nous, notre cerveau anticipe une éventuelle récompense, que ce soit sous forme de rémunération ou de satisfaction à résoudre son problème. Cette excitation peut cependant nuire à notre objectivité : nous risquons de ne pas être pleinement attentifs à sa demande, ne pas se poser les bonnes questions sur la « légitimité » de la demande et d'envisager trop rapidement une solution sans avoir mené une analyse approfondie. Ce biais peut par exemple être exacerbé chez les jeunes entrants sur le marché.
Ce biais d'optimisme nous pousse à nous focaliser sur la récompense potentielle plutôt que sur l'évaluation rigoureuse des informations recueillies dès le premier échange. Il est donc essentiel de prendre du recul et d'accorder le temps nécessaire à l'analyse avant de formuler une réponse. Une réaction trop hâtive peut conduire à des erreurs, comme annoncer un coût prévisionnel imprécis ou affirmer prématurément que la mission soit réalisable sur le plan légal. Souvenez-vous de l’adage qui dit : “il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler”.
De plus, cette précipitation peut entraîner un autre effet. En manifestant trop vite notre conviction, nous influençons inconsciemment le client, qui peut alors renforcer son propre avis sous l'effet du biais de confirmation. Cela pose la question du consentement éclairé. Si le client signe en étant convaincu d'un résultat positif, il risque d'avoir une perception biaisée de notre rôle, qui repose pourtant sur l'objectivité et le conseil avisé.
Sur le plan neurologique, le biais d'optimisme est lié au fonctionnement du cortex cérébral, qui traite les informations reçues, au niveau du striatum, impliqué dans l'apprentissage et la prise de décision. Ce dernier joue un rôle clé dans notre motivation quotidienne et influence notre manière d'appréhender chaque nouvelle information.
En tant qu'enquêteur privé, il est donc crucial d'être conscient de ces mécanismes cognitifs pour éviter de tomber dans le piège de la précipitation et garantir une approche méthodique.
Les enjeux quant à la venue d’un “Uber pour les détectives” ne sont pas négligeables. En effet, une politique interne (conditions de travail, tarifs plus ou moins uniformisés et critères de performance définis) pour les détectives privés en France, auraient des conséquences positives, mais aussi négatives sur la profession.
Dans le cadre du recueil de témoignages, le biais d'appariement peut fortement influencer les réponses obtenues. Par exemple, si vous demandez à un témoin de se souvenir de la couleur d'un véhicule aperçu et que vous suggérez vous-même une couleur dans la question, il y a de fortes chances qu'il valide cette information, comme si un faux souvenir venait de se créer. Ce phénomène peut fausser la qualité des témoignages et orienter involontairement une enquête.
Ce biais est également présent dans les enquêtes de voisinage : la manière dont vous abordez une personne peut influencer sa décision de vous répondre ou de se rendre disponible. En effet, dans les relations humaines, de nombreuses interactions reposent sur des automatismes sociaux, où certaines réponses sont dictées par la politesse plutôt que par une réflexion objective.
En situation de filature ou de surveillance, le biais d'appariement peut toutefois jouer en notre faveur en nous aidant à prendre des décisions rapides et instinctives, déjouant ainsi l'indécision.
Pour ne pas se laisser piéger par ce biais puissant et parfois inconscient, il est essentiel de rester rationnel, surtout lorsque l'analyse d'une situation complexe exige une prise de recul, par exemple : recenser toutes les hypothèses sur un outil et les analyser ultérieurement. Prendre conscience de son existence est déjà un premier pas pour mieux le maîtriser et éviter qu'il n'influence négativement nos décisions.
À force de traiter des missions similaires, nous développons une certaine aisance dans leur gestion. Mais attention au biais d'exposition, qui peut nous amener à croire que le comportement des personnes enquêtées est prévisible. Ce phénomène repose sur un mécanisme subtil : notre cerveau, influencés par les objets, situations et individus que nous côtoyons régulièrement, assimile inconsciemment les informations qui façonnent nos jugements. Cette familiarité crée un confort intellectuel agréable, renforçant notre confiance dans nos conduites d’enquêtes.
À l'inverse, lorsqu'un élément nouveau surgit, il capte immédiatement notre attention, car il remet en question nos schémas habituels. Ce fonctionnement peut être à double tranchant : il nous aide à traiter rapidement les enquêtes courantes, mais peut aussi nous faire passer à côté d'informations essentielles si nous nous laissons trop guider par nos automatismes.
En 1990, le psychologue Robert Bornstein a démontré qu'une exposition répétée au même stimuli finit par engendrer du désintérêt, voire de l'ennui. Pour les directeurs d'agence comme pour les enquêteurs, la diversité des missions est donc essentielle : elle enrichit notre expertise et préserve notre curiosité, ainsi que la routine pouvant ternir la passion du métier.
Imaginez que vous croisiez dans la rue un individu élancé, vêtu d'un imperméable et d'un chapeau, tenant une loupe à la main. Instinctivement, vous l'associez à un détective privé, influencé par l'image populaire véhiculée par les romans de Conan Doyle et son célèbre Sherlock Holmes (encore lui...).
Ce réflexe illustre parfaitement le biais de conjonction, un mécanisme cognitif qui nous permet d'interpréter rapidement une situation en fonction des éléments familiers à nos connaissances. Cette capacité nous est précieuse au quotidien, car elle facilite nos raisonnements et nous aide à tirer des conclusions à partir d'indices représentatifs. Cependant, cette rapidité de jugement peut aussi nous induire en erreur en nous poussant à des conclusions trop hâtives.
Les recherches en psychologie montrent qu'il est possible de limiter l'impact de ce biais en s'entraînant à remettre en question ses réflexes de pensée lors de tâches de jugement. En apprenant à « inhiber » nos automatismes, nous développons une analyse plus rigoureuse et évitons d'être piégés par nos préjugés. Un atout essentiel pour tout enquêteur privé soucieux de la précision et de l'objectivité de ses investigations.
En enquête, la manière dont une question est posée peut orienter inconsciemment la réponse du témoin. Prenons l'exemple classique du verre à moitié plein ou à moitié vide. L'interprétation dépend de la formulation, alors que la réalité, elle, reste présente. Ce phénomène, connu sous le nom de biais de formulation, peut fausser la collecte d'informations et influencer la perception des faits.
Dans le cadre d'un recueil de témoignages, nous avons été tentés de nous fier à notre propre manière de poser les questions, en pensant qu'une formulation claire suffirait à obtenir une réponse fiable. Pourtant, cette approche néglige un élément essentiel, qui est la subjectivité du témoin. Celui-ci peut, volontairement ou non, adapter sa réponse en fonction de la façon dont la question est formulée, influencée par le contexte ou par son implication dans les faits.
Comme pour le biais d'appariement, où l'interrogation d'un voisinage peut être biaisée par la manière dont nous nous présentons, le choix des mots peut altérer la sincérité ou l'exactitude des réponses. Pour minimiser ce risque, il est essentiel de reformuler la question en inversant certains termes ou en variantant l'approche. Cela permet de vérifier si la réponse reste cohérente ou si elle change significativement, révélant ainsi l’influence de la formulation.
Cette vigilance est particulièrement importante dans les enquêtes sensibles, notamment en matière d'assurance, où une question mal formulée peut involontairement orienter un témoin vers une version des faits qui ne reflètent pas la réalité. L'objectivité dans le questionnement est donc une compétence clé pour tout enquêteur soucieux de la fiabilité des informations.
Nous pourrions passer en revue de nombreux biais cognitifs et examiner leur définition ainsi que leur impact sur notre quotidien d'enquêteur. Néanmoins, notre objectif n’est pas de rédiger une thèse de doctorat sur ce sujet ! Notre approche a pour but de vous apporter un éclairage dans ce domaine et non une étude poussée en psychologie cognitive.
Certains enquêteurs ont des appétences en psychologie. C'est le cas de Benoît Judde, formateur du module sur la cybercriminalité, où il évoque le sujet des biais cognitifs.
Il existe de nombreux autres biais cognitifs qui influencent notre quotidien d'enquêteur. En voici quelques-uns d'entre eux, définis de manière concise selon les résultats de nos recherches.
Dans le cadre des enquêtes privées, les agents de recherches privées peuvent tirer parti de ces mécanismes psychologiques pour améliorer leur collecte d’informations, l'interrogation des témoins et l’analyse des données. Voici quelques stratégies permettant de maximiser les biais cognitifs positifs et atténuer les effets négatifs grâce à une méthodologie rigoureuse et aux outils technologiques.
Certaines distorsions cognitives peuvent être exploitées à l’avantage de l’enquêteur, notamment pour établir une relation de confiance et obtenir plus facilement des informations. C’est le cas des biais que nous passons en revue pour vous.
Effet de simple exposition
L’effet de simple exposition stipule que plus une personne est exposée à un individu ou une idée, plus elle est encline à lui faire confiance. L’enquêteur privé peut s’appuyer sur ce biais en multipliant les interactions informelles avec des témoins ou des sources potentielles avant d’aborder des sujets plus sensibles.
Biais de confirmation indirecte
Plutôt que de poser des questions directes susceptibles de mettre un témoin sur la défensive, l’usage de suggestions ou d’anecdotes orientées peut inciter la personne interrogée à confirmer une information de manière involontaire.
Biais de l’effet d’ancrage
L’effet d’ancrage pousse les individus à se fier à la première information reçue. En introduisant un élément de référence stratégique dans la conversation en donnant par exemple une estimation d’un montant d’argent ou une date erronée, il est possible d’orienter la perception du témoin et d’obtenir des réponses plus détaillées.
Ingénierie sociale positive
L’ingénierie sociale positive consiste à utiliser des techniques psychologiques et relationnelles pour favoriser un échange d’informations dans un cadre éthique et légal, répondant à nos obligations définies dans le code déontologie.
Exploitation de la réciprocité
Les individus ont tendance à rendre la pareille après avoir reçu une faveur. Le fait d’offrir une information non sensible ou de montrer un intérêt sincère pour la situation d’une personne, peut encourager celle-ci à fournir des détails utiles à l’enquête.
Biais d’appartenance
L’être humain est enclin à accorder sa confiance aux personnes perçues comme appartenant au même groupe social ou partageant des expériences similaires. Un enquêteur qui adapte son langage, son attitude et ses références culturelles au profil de son interlocuteur augmentera ses chances de recevoir des confidences spontanées. On pourrait résumer cela à la fameuse expression “l’habit ne fait pas le moine”, à laquelle il faut compléter par “mais ouvre les portes du monastère”, permettant la parole libre du témoin.
L'effet pygmalion
En adoptant une posture bienveillante et en manifestant une confiance en la sincérité du témoin, un enquêteur peut influencer positivement ses réponses, renforçant ainsi la crédibilité et la quantité d’informations obtenues.
Lors des entretiens, il est essentiel de comprendre comment les biais cognitifs affectent la mémoire et le récit des témoins. C’est le cas pour les biais qui suivent et qu’il est nécessaire d’avoir en tête avant toute intervention.
L'effet de désinformation
Après un événement, la mémoire d’un témoin peut être altérée par des suggestions implicites ou des récits extérieurs. Un enquêteur peut structurer ses questions pour minimiser l’influence des souvenirs erronés et éviter d’induire la personne interrogée en erreur.
L'effet de récence et de primauté
Les témoins ont tendance à mieux se rappeler des premières et dernières informations reçues. Structurer un interrogatoire en plaçant les questions cruciales en début et fin d’entretien permet d’optimiser la qualité des réponses.
La fausse mémoire
Des témoins peuvent inconsciemment combler les lacunes de leurs souvenirs par des éléments plausibles mais inexacts. L’utilisation de techniques de corroboration et de recoupement de sources est essentielle pour identifier ces distorsions.
L’enquêteur doit prendre du recul face aux informations collectées pour éviter de tomber dans le piège du biais de confirmation, qui pousse à privilégier les éléments soutenant une hypothèse initiale.
Dans une agence employant plusieurs enquêteurs, l'analyse des faits par plusieurs d’entre eux, permet de diversifier les perspectives et d’identifier les zones d’ombres ou les contradictions dans les éléments collectés.
On peut également adopter une approche où l’on explore systématiquement plusieurs hypothèses en parallèle pour aider à neutraliser l’effet de fixation cognitive.
Il est essentiel de toujours recouper les informations issues de témoins avec des éléments matériels et documentaires, minimisant ainsi les erreurs induites par des souvenirs altérés ou biaisés.
Les technologies modernes, et notamment l’intelligence artificielle (IA), peuvent aider les enquêteurs privés à minimiser l’impact des biais cognitifs humains.
Les IA permettent d’exploiter de grandes quantités de données en mettant en évidence des corrélations et des tendances imperceptibles à l’œil humain.
Des algorithmes avancés peuvent analyser les témoignages et repérer les contradictions entre différentes déclarations ou avec des éléments factuels.
L’utilisation d’outils basés sur l’IA pour comparer des scénarios et proposer des alternatives contribue à réduire l’impact des biais cognitifs sur l'interprétation des indices et des faits, mais aussi permettre de réduire les coûts.
L'exploitation stratégique des biais cognitifs permet aux détectives privés d’optimiser la collecte et l’analyse des informations. En adoptant une approche éthique d’ingénierie sociale positive, en structurant méthodiquement les interrogatoires et en recourant aux technologies avancées, il est possible de maximiser l’efficacité des enquêtes tout en limitant les erreurs de jugement. Une formation continue sur ces phénomènes et l'intégration d’outils technologiques constituent des atouts précieux pour mener des investigations rigoureuses et objectives.
Enfin, chaque enquêteur ayant une approche unique de son métier, il serait enrichissant de partager vos expériences sur l’application des biais cognitifs dans vos pratiques professionnelles. Avez-vous déjà observé l’influence de ces mécanismes dans vos enquêtes ? Comment parvenez-vous à en tirer parti ou à les contourner ? Vos retours d’expérience seront précieux pour approfondir cette réflexion.
POUR ALLER PLUS LOIN :
_ Numéro 149 décembre 2022 de la revue Cerveau & Psycho, traitant du sujet “Notre cerveau nous trompe... pour notre bien ! Les avantages cachés des biais cognitifs”, pages 43-64 – Commande possible du numéro en version numérique sur le site https://www.cerveauetpsycho.fr/
_ Numéro 138 novembre 2021 de la revue Cerveau & Psycho, traitant du sujet “Smartphones et réseaux sociaux – Les 6 biais cognitifs qui rendent accro”, pages 66-81 – Commande possible du numéro en version numérique sur le site https://www.cerveauetpsycho.fr/
_Fiche à télécharger de l’éducation nationale https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://www.education.gouv.fr/media/98393/download&ved=2ahUKEwjMmqf5jLmLAxX3RKQEHXC0F_gQFnoECB8QAw&usg=AOvVaw1nnMpfUgs7NDC2r6Gt4yEZ
_ https://actualites.uqam.ca/2021/reconnaitre-biais-cognitifs-pour-mieux-contourner/ Lien vers l’encyclopédie évoquée dans l’article : https://www.shortcogs.com
https://amadium.com/biais-cognitifs/
https://www.la-clinique-e-sante.com/blog/biais-cognitifs/distorsions-cognitives
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/comment-notre-cerveau-nous-manipule-t-il_135688
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